Le choix de la sélection par la réussite ou par l’échec ?

Presse

Depuis quelques jours, un groupuscule d’extrême-gauche bloque l’accès à l’université de Lille II et prétend démagogiquement annuler les partiels.

Le groupe Lille Bleu Marine partage les inquiétudes exprimées par le président de l’Université et par les étudiants pris en otage par les bloqueurs dont la plupart ne sont vraisemblablement pas inscrits à Lille II.

Il est parfaitement démagogique de dénoncer la sélection à l’entrée de la Fac comme l’introduit la loi Vidal quand on sait qu’elle existe dans la réalité au terme de la première ou de la deuxième année par l’échec.

Démagogique aussi de considérer qu’il ne fallait rien faire après la catastrophe du système APB en juin dernier et qui avait conduit à l’usage parfaitement arbitraire du tirage au sort des futurs étudiants.

Le refus de toute sélection conduit à la situation ubuesque où l’université française à elle seule possède 50 % des étudiants en psychologie d’Europe. Il en est quasiment de même pour les filières sportives universitaires.

Si la sélection par les capacités, par les compétences et par le mérite ne se fait plus en amont, alors, soyons en sûr, c’est le marché qui s’en chargera. Les diplômes « low-cost » feront alors la joie des étudiants des universités étrangères.

La réponse à cette angoisse n’est pas dans l’occupation violente des Facs, violence qui consiste à empêcher les enseignants d’enseigner et les étudiants d’étudier. Nous sommes sidérés de la bienveillance collective à leur égard et nous voudrions dire aux étudiants d’extrême-gauche qu’une année d’étude coûte chère et plus encore quand on est pauvre.

Aussi, nous demandons au président de l’Université de prendre les mesures nécessaires pour rendre Lille II à ses étudiants et à ses enseignants, en faisant appel aux services de l’État pour qu’ils évacuent les squatteurs d’extrême-gauche et traduisent en justice ceux qui se sont rendus coupables de violences à l’égard des étudiants.

Groupe Lille Bleu Marine

  • Le vendredi 6 avril 2018